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Jean-Pierre Astolfi
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Les erreurs des élèves ont souvent été considérées de façon négative. A partir d'exemples, l'ouvrage permet de les appréhender autrement en les utilisant de façon positive. Autrefois véritable objet de sanction, l'erreur devient, aujourd'hui, un indice pour mieux comprendre le processus d'apprentissage
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La façon de considérer l'erreur dans l'apprentissage a beaucoup évolué ces dernières années. On est globalement passé d'une conception négative donnant lieu à sanction à une autre, où les erreurs se présentent plutôt comme indices pour comprendre le processus d'apprentissage et comme témoins pour repérer les difficultés des élèves. Sans nier qu'existent des erreurs liées à l'inattention ou au désintérêt, l'auteur montre avec précision qu'il est possible de s'appuyer sur les erreurs commises pour renouveler l'analyse de ce qui se joue dans la classe et pour mieux fonder l'intervention pédagogique. Ainsi identifie-t-il, en s'appuyant sur de nombreux exemples, huit types d'erreurs pour lesquelles il propose médiations et remédiations.
Mettre l'erreur au coeur des apprentissages dépasse largement la sphère technico-didactique pour questionner le sens des activités scolaires. Cela peut être angoissant pour les enseignants mais n'est peut-être pas si étranger qu'il y paraît à la question de la violence à l'école
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Jean-Pierre Astolfi
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Attentive aux statistiques, absorbée par les problèmes de gestion de flux, notre École oublie parfois ce qui la fonde : la transmission des savoirs.
Certes, les polémiques font rage sur la baisse du niveau ou l'effondrement de l'autorité des maîtres, mais, paradoxalement, les questions essentielles restent largement absentes : " Qu'est-ce qui fait qu'un élève, à un moment donné, peut se mobiliser sur des savoirs ? Qu'est-ce qui l'aide à se détourner des satisfactions immédiates et des sollicitations marchandes pour se consacrer à des questions savantes et complexes ? Quelles satisfactions peut-il y trouver ? " Et ce n'est pas parce que ces interrogations nous conduisent vers des rivages encore mystérieux qu'il faut, pour autant, s'en remettre à la pensée magique ou se rabattre sur le fatalisme du " je n'y peux rien ! ".
L'ouvrage de Jean-Pierre Astolfi apporte, sur ces problèmes cruciaux, des éclairages décisifs. Il montre que, loin de devoir édulcorer les savoirs ou dissoudre les disciplines scolaires, l'Ecole doit ouvrir chaque enfant à une vision experte du monde. Ainsi, en faisant découvrir la jouissance du comprendre, l'enseignant contribue tout autant à la construction des connaissances qu'à celle du sujet et de la socialité.
Illustré de nombreux exemples concrets dans toutes les disciplines, mobilisant les recherches les plus récentes, ce livre constitue tout à la fois un outil précieux pour tous les enseignants et un magnifique éloge du métier d'enseigner
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Jean-Pierre Astolfi
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Jean-Pierre Astolfi
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L'auteur, avec ses travaux, contribue à révéler l'existence d'une nouvelle didactique en caractérisant la documentation comme une discipline à part entière dans le milieu scolaire, en définissant avec précision le savoir de la documentation et en consolidant ainsi une identité professionnelle pour les professeurs-documentalistes
Comme le souligne Jean-Pierre Astolfi dans sa préface, il s'agit dans ce livre d'une " forme de détour historique " qui permet d'analyser la question de l'origine de la documentation, ses concepts essentiels et leur évolution, d'observer ses possibles mutations. En outre, cet ouvrage met en évidence une pratique sociale de référence : l'activité documentaire, pour construire la documentation comme discipline scolaire
Il s'agit par conséquent de mettre en lumière les avatars de la documentation, de réfléchir à ce qui la fonde en substance et d'exposer comment sa mutation nous fait passer d'une logique de conservation à une logique de formation en milieu scolaire
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Jean-Pierre Astolfi
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En position longtemps inconfortable entre la pédagogie et l'épistémologie, la didactique des sciences continue de chercher sa véritable place parmi plusieurs disciplines; la difficulté vient de ce qu'elle traite de l'appropriation des savoirs en général, et s'intéresse à ce titre à la fois à l'apprentissage et à l'enseignement. Le présent ouvrage s'applique à expliquer et à illustrer les enjeux de cette discipline qui, touchant entre autres à la question de la formation des enseignants, nourrit la réflexion
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Jean-Pierre Astolfi
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Fondée en 1941 par Paul Angoulvent, traduite en 40 langues, diffusée pour les éditions françaises à plus de 160 millions d'exemplaires, la collection " Que sais-je ? ", est aujourd'hui l'une des plus grandes bases de données internationales construite, pour le grand public, par des spécialistes.
La politique d'auteurs, la régularité des rééditions, l'ouverture aux nouvelles disciplines et aux nouveaux savoirs, l'universailité des sujets traités et le pluralisme des approches constituent un réseau d'informations et de connaissance bien adapté aux exigences de la culture contemporaine
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GERARD DE VECCHI
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Les " situations-problèmes ", un concept essentiel dont tout te monde parle...
mais que peu arrivent à mettre en ?uvre, faute d'exemples. Cet ouvrage propose un ensemble de situations-problèmes dans de nombreuses disciplines, mais aussi beaucoup d'exemples pour développer l'interdisciplinarité, pour promouvoir une éducation à la citoyenneté, et pour alimenter la formation des maîtres et des éducateurs. Vol. 1 : Education à la citoyenneté et philosophie, physique, biologie et géologie, histoire, géographie.
Vol. 2 : français, mathématiques, arts plastiques et éducation musicale, éducation physique et sportive, approches interdisciplinaires
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