رد: مكتبـــــة أدب السيــــــرة الذاتيــــــة


Présentation de l'éditeur
Le mot "autofiction" est apparu dans les années quatre-vingts pour désigner des textes écrits à la limite du roman et de l'autobiographie. Il a séduit les éditeurs, les critiques, les enseignants, car il leur permettait de revaloriser une part considérable de la production littéraire. Les romans qu'on n'osait plus qualifier de personnels ou autobiographiques bénéficièrent ainsi d'une appellation nouvelle, de consonance moderne, mais aussi vague et indéterminée que les précédentes. Cet effet de mode n'a pas manqué d'aggraver la confusion qui régnait déjà sur cette frontière
Constatant qu'aucune étude n'avait été consacrée à ce problème depuis au moins quarante ans, l'auteur le reformule en adoptant une méthode pragmatique, c'est-à-dire en considérant le texte comme un vecteur de communication
Il propose d'abord de réserver 'autofiction' aux projections du moi dans des situations imaginaires, par analogie avec 'science-fiction'
Le concept de 'roman autobiographique' retrouve ainsi sa pertinence pour regrouper les textes, beaucoup plus nombreux, qui prétendent combiner deux contrats de narration apparemment incompatibles : la convention romanesque et le pacte autobiographique
Ces textes se caractérisent essentiellement par leur stratégie de l'ambiguïté. Ils distribuent des signes contradictoires de fiction et de confession qui requièrent un travail permanent de décodage
La définition du roman autobiographique, en tant que genre, passe donc par un inventaire des procédés qu'il emprunte au roman, à l'autobiographie et à d'autres genres
Philippe Gasparini entreprend cette tâche en suivant l'itinéraire du lecteur qui se demande: ´Est-il je?', c'est-à-dire: le héros et l'auteur sont-ils identifiables? quel est le degré de référentialité du récit
L'auteur vu par l'éditeur
Philippe GASPARINI naît en 1953 dans la région lyonnaise
A 9 ans il se casse le nez dans la cour d’une école de Saint-Etienne
A 19 ans il délaisse l’université pour plonger dans l’utopie des années soixante-dix: Indes, Ardèche, musiques, petits boulots, communautés, retour à la nature, toujours un livre à la main
A 29 ans il devient secrétaire de mairie dans deux petits villages de la Drôme
A 39 ans il reprend un cursus de lettres qui l’amène à étudier le personnage du père chez Driss Chraïbi, Albert Camus, Philip Roth, John Fante. Mais, lorsqu’il veut définir le genre des oeuvres qui l’intéressent, il découvre qu’aucune étude n’a été consacrée au roman autobiographique depuis 1930
Le voilà contraint de se mettre à la tâche. Après deux ans de recherches, il prend contact avec Philippe Lejeune, spécialiste incontesté de l’autobiographie, qui approuve sa méthode et l’encourage à continuer
A 49 ans il soutient la thèse dont ce livre est tiré
Aujourd’hui il poursuit ses investigations sur le roman autobiographique et l’autofiction à travers des textes de Chateaubriand, Vallès, Joyce, Gombrowicz, Kertész, ou encore Gao Xingjian. Il envisage en outre de développer un atelier sur les écritures du moi
Il s'écrit, il se publie, il se commente de plus en plus de romans métissés d'autobiographie. Confrontés à ces textes problématiques qui font désormais partie de notre culture, enseignants, étudiants et critiques manquaient d'outils d'analyse
En leur proposant un ensemble de critères relativement simples et maniables, ce livre, aussi allègre dans son écriture que rigoureux dans sa méthode, comble une lacune. Et il ouvre à coup sûr un champ de recherches prometteur
Principaux auteurs étudiés: Chateaubriand, Senancour, Constant, Musset, Dickens, Vallès, Loti, London, Hamsun, Joyce, Rilke, Proust, Colette, Céline, Istrati, Henry Miller, Mishima, Genet, Camus, Philip Roth, Henry Roth, Paul Auster, Duras, Nabokov, Aragon, Kenzaburô, Handke, Thomas Bernhard, Claude Simon, Modiano, Sollers, Doubrovsky
Fondements théoriques: Gérard Genette, Philippe Lejeune, Paul Ricoeur. Sur des questions précises: Aristote, Freud, Gusdorf, Jauss, Hamburger, Weinrich, Benveniste, Todorov, Eco, Lecarme, Schaeffer, etc
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Présentation de l'éditeur
Le mot "autofiction" est apparu dans les années quatre-vingts pour désigner des textes écrits à la limite du roman et de l'autobiographie. Il a séduit les éditeurs, les critiques, les enseignants, car il leur permettait de revaloriser une part considérable de la production littéraire. Les romans qu'on n'osait plus qualifier de personnels ou autobiographiques bénéficièrent ainsi d'une appellation nouvelle, de consonance moderne, mais aussi vague et indéterminée que les précédentes. Cet effet de mode n'a pas manqué d'aggraver la confusion qui régnait déjà sur cette frontière
Constatant qu'aucune étude n'avait été consacrée à ce problème depuis au moins quarante ans, l'auteur le reformule en adoptant une méthode pragmatique, c'est-à-dire en considérant le texte comme un vecteur de communication
Il propose d'abord de réserver 'autofiction' aux projections du moi dans des situations imaginaires, par analogie avec 'science-fiction'
Le concept de 'roman autobiographique' retrouve ainsi sa pertinence pour regrouper les textes, beaucoup plus nombreux, qui prétendent combiner deux contrats de narration apparemment incompatibles : la convention romanesque et le pacte autobiographique
Ces textes se caractérisent essentiellement par leur stratégie de l'ambiguïté. Ils distribuent des signes contradictoires de fiction et de confession qui requièrent un travail permanent de décodage
La définition du roman autobiographique, en tant que genre, passe donc par un inventaire des procédés qu'il emprunte au roman, à l'autobiographie et à d'autres genres
Philippe Gasparini entreprend cette tâche en suivant l'itinéraire du lecteur qui se demande: ´Est-il je?', c'est-à-dire: le héros et l'auteur sont-ils identifiables? quel est le degré de référentialité du récit
L'auteur vu par l'éditeur
Philippe GASPARINI naît en 1953 dans la région lyonnaise
A 9 ans il se casse le nez dans la cour d’une école de Saint-Etienne
A 19 ans il délaisse l’université pour plonger dans l’utopie des années soixante-dix: Indes, Ardèche, musiques, petits boulots, communautés, retour à la nature, toujours un livre à la main
A 29 ans il devient secrétaire de mairie dans deux petits villages de la Drôme
A 39 ans il reprend un cursus de lettres qui l’amène à étudier le personnage du père chez Driss Chraïbi, Albert Camus, Philip Roth, John Fante. Mais, lorsqu’il veut définir le genre des oeuvres qui l’intéressent, il découvre qu’aucune étude n’a été consacrée au roman autobiographique depuis 1930
Le voilà contraint de se mettre à la tâche. Après deux ans de recherches, il prend contact avec Philippe Lejeune, spécialiste incontesté de l’autobiographie, qui approuve sa méthode et l’encourage à continuer
A 49 ans il soutient la thèse dont ce livre est tiré
Aujourd’hui il poursuit ses investigations sur le roman autobiographique et l’autofiction à travers des textes de Chateaubriand, Vallès, Joyce, Gombrowicz, Kertész, ou encore Gao Xingjian. Il envisage en outre de développer un atelier sur les écritures du moi
Il s'écrit, il se publie, il se commente de plus en plus de romans métissés d'autobiographie. Confrontés à ces textes problématiques qui font désormais partie de notre culture, enseignants, étudiants et critiques manquaient d'outils d'analyse
En leur proposant un ensemble de critères relativement simples et maniables, ce livre, aussi allègre dans son écriture que rigoureux dans sa méthode, comble une lacune. Et il ouvre à coup sûr un champ de recherches prometteur
Principaux auteurs étudiés: Chateaubriand, Senancour, Constant, Musset, Dickens, Vallès, Loti, London, Hamsun, Joyce, Rilke, Proust, Colette, Céline, Istrati, Henry Miller, Mishima, Genet, Camus, Philip Roth, Henry Roth, Paul Auster, Duras, Nabokov, Aragon, Kenzaburô, Handke, Thomas Bernhard, Claude Simon, Modiano, Sollers, Doubrovsky
Fondements théoriques: Gérard Genette, Philippe Lejeune, Paul Ricoeur. Sur des questions précises: Aristote, Freud, Gusdorf, Jauss, Hamburger, Weinrich, Benveniste, Todorov, Eco, Lecarme, Schaeffer, etc
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